"Victor...j'ai mon copain en métropole, je ne

"Victor...j'ai mon copain en métropole, je ne peux pas, désolée."

Si vous saviez à quel point j'ai détesté prononcer cette phrase. Parce que je ne devrais pas être loin de mon chat. Parce que je crevais d'envie de coucher avec ce mec. Parce que je déteste les limites que je m'impose. Je ne suis pas ce genre de fille. Rangées et sûres d'elles. Posées et perfectionistes. Je suis comme un électron libre, qui, jusqu'à présent, n'a, dans sa vie personelle, eu affaire qu'à mon instinct. Et je sens que ma conscience reprend le dessus...je déteste ça.

Je ne veux pas être dépendante d'une personne. C'est déjà assez violent d'être dépendant d'une substance qui vous brûle petit à petit les poumons chaque jour. Je ne veux plus souffrir. Je ne veux plus attendre. Je ne veux plus faire attention. Je ne veux veux plus être un pion. J'ai envie de mener le jeu. Mon jeu. J'ai envie de vivre.