Comment tu peux faire ça ? Comment tu peux vivre
Comment tu peux faire ça ?
Comment tu peux vivre normalement après ce que tu m'a fait ? Comment tu peux encore parler à tout ces gens ? A mes amis. Leur mentir à mon sujet, prétextant que je suis folle, que je suis une menteuse ? Comment tu as pû prendre des photos à ses côtés, souriant, après tout le mal que tu m'a dit sur lui ? Après avoir baisé sa copine ? Connard. Je suis peût-être une belle salope, infidèle et excessive, d'accord. Mais toi, "chéri" tu es le pire des Juda. Un manipulateur. Un traître. Qu'est ce que tu veux ? La paix ? Tu crois que tu la touchera un jour du doigt ? Naïf, je te hanterai jusqu'à la fin. Aussi longtemps qu'il le faudra, pour que tu avoues, pour que tu me demandes pardon à genou. Je briserai ta vie parce que tu as brûlé la mienne. Et tu souffrira. Je te promet qu'un jour, tout ce que tu as de plus cher volera en éclats. Tu as brisé mon coeur, tu as sali mon corps, tu as fait naître chez moi un cahos ineffaçable.
A quoi t'attendais-tu ? Un merci ? Merci pour la honte. Merci pour la peur. Merci pour la solitude. Merci pour l'hospitalisation.
Alors, quoi ? Par ta faute, j'ai été une pauvre alcoolique paumée dans les pires recoins de son cerveau. Une boulimique honteuse crachant du sang. Une toxicomane, incapable de respirer un air n'étant pas emprunt de tabac ou de Marie Jeanne.
Tu veux savoir le plus drôle, ordure ? Je suis accro au sexe. N'est ce pas merveilleux ? Réaction paradoxale mais classique des victimes, on veut, semble t'il, "effacer" ce moment en le "recouvrant" par des relations multiples, choisies. Comme je me comprend. Comment me résoudre à accepter que ce soit toi qui ai déchiré mon hymen ? Pauvre tâche, pantin alcoolisé.
L'ami Jack m'a vendue ce soir là, et restera pour toujours l'emblème de cette nuit. De ce massacre intérieur.